Comprendre l’authentification forte du client (SCA)

L’authentification forte du client obligation concerne toutes les banques, entreprises et prestataires de services de paiement, qui doivent s’adapter aux nouvelles exigences tout en préservant une expérience utilisateur fluide.

L’authentification forte du client, c’est quoi ?

L’authentification forte du client (Strong Customer Authentication – SCA) est une exigence introduite par la directive européenne DSP2 pour renforcer la sécurité des paiements électroniques et lutter contre la fraude. Elle impose l’utilisation d’au moins deux facteurs d’authentification indépendants afin de garantir que seul le véritable titulaire du compte puisse valider une transaction.

Application de l’authentification forte du client aux transactions en ligne.

Ce processus s’applique aux paiements en ligne, aux connexions aux comptes bancaires et aux autorisations de transactions, impliquant les banques, les prestataires de services de paiement et les entreprises du secteur.

Il repose sur trois catégories de facteurs :

  • Facteur de connaissance : un élément que l’utilisateur connaît, comme un mot de passe ou un code PIN.

  • Facteur de possession : un élément que l’utilisateur possède, comme un smartphone, une carte de crédit, ou un dispositif de validation.

  • Facteur d’inhérence : un élément propre à l’utilisateur, comme une empreinte digitale, la reconnaissance faciale ou vocale.

Nouveau call-to-action

Quels sont les impacts de l’authentification forte du client sur les paiements en ligne ?

L’authentification forte du client (SCA) a profondément transformé les paiements en ligne, en imposant des contrôles renforcés pour les transactions par carte bancaire et les paiements récurrents. Si cette mesure améliore la sécurité, elle entraîne également des défis en matière d’expérience utilisateur et de taux de conversion.

Son influence sur les taux de conversion et l’expérience des clients.

L’un des principaux enjeux est l’impact sur le parcours client. L’ajout d’une étape d’authentification peut provoquer une augmentation des abandons de panier, notamment pour les paiements en ligne nécessitant une validation via un code ou une application bancaire. Certains prestataires de services, ont développé des solutions optimisées pour intégrer l’authentification forte du client SCA avec un minimum de friction.

La directive DSP2 prévoit cependant des exemptions pour certaines transactions, notamment :

  • Paiements de faible montant (inférieurs à 30€).

  • Transactions récurrentes après une première authentification.

  • Opérations à faible risque, évaluées par les banques en fonction du taux de fraude du commerçant.

Quels sont les défis et les solutions pour les entreprises face à l’authentification forte du client (SCA) ?

L’adoption de l’Authentification Forte du Client (SCA) pose des défis majeurs pour les entreprises opérant des paiements en ligne. L’une des principales conséquences est l’augmentation des frictions dans le parcours d’achat, ce qui peut entraîner une hausse du taux d’abandon et impacter directement le chiffre d’affaires.

Quels sont les défis majeurs ?

  • Taux d’abandon élevé : L’obligation d’authentification supplémentaire peut dissuader certains clients de finaliser leur transaction.

  • Complexité technique : Les banques et les prestataires de services de paiement doivent intégrer des systèmes conformes à la DSP2.

  • Impact sur les paiements récurrents : Les abonnements ou paiements automatisés nécessitent une première authentification, ce qui peut générer des interruptions si mal géré.

Quelles solutions technologiques choisir ?

Pour minimiser ces impacts, plusieurs solutions existent :

  • Authentification mobile : Validation via téléphone, empreinte digitale ou reconnaissance faciale pour fluidifier l’expérience utilisateur.

  • 3D Secure 2.0 : Nouvelle version du protocole permettant une authentification forte plus fluide, avec une analyse du risque en temps réel pour éviter les interruptions inutiles.

  • Exemptions de la SCA : Utilisation d’outils d’analyse des transactions pour identifier celles qui peuvent être exemptées (paiements de faible montant, paiements récurrents, transactions à faible risque).

Dans ce contexte, Sis ID peut accompagner les entreprises en sécurisant les transactions et en aidant à optimiser le processus de vérification des paiements, réduisant ainsi les risques de fraude tout en garantissant la conformité aux exigences réglementaires.

Quelle mise en conformité avec la réglementation européenne ?

L’Authentification forte du client (SCA) s’inscrit dans le cadre de la directive européenne DSP2 (Directive sur les Services de Paiement 2, ou PSD2 en anglais), adoptée pour renforcer la sécurité des paiements électroniques et lutter contre la fraude. Cette réglementation s’applique à l’ensemble de l’Espace Économique Européen (EEE) et impose aux banques et aux prestataires de services de paiement d’adopter des mesures strictes pour vérifier l’identité des clients lors des transactions en ligne.

Quelles sont les exigences pour les banques et entreprises ?

Pour se conformer aux nouvelles normes, les banques, entreprises et prestataires de paiement doivent :

  • Mettre en place des protocoles d’authentification conformes aux exigences de l’authentification forte du client (SCA).

  • Gérer les exemptions et adapter les systèmes pour minimiser l’impact sur l’expérience utilisateur.

  • Assurer une transition fluide vers des méthodes d’authentification modernes comme la biométrie ou le 3D Secure 2.0.

Adoption en Europe et au Royaume-Uni

Si la mise en conformité a été progressive, l’authentification forte du client (SCA) est désormais pleinement adoptée en Union Européenne et au Royaume-Uni malgré des différences dans l’application de la réglementation. Des plateformes facilitent cette transition en proposant des outils intégrant automatiquement l’authentification forte du client (SCA), réduisant ainsi les contraintes techniques pour les entreprises et les commerçants en ligne.

Stronger Together

FAQ

Besoin de plus d’information sur le sujet ?

La digitalisation des processus consiste à automatiser et dématérialiser les tâches manuelles ou papier en utilisant des outils numériques pour améliorer la fluidité et l’efficacité des opérations.

Elle permet de réduire les erreurs, d’accélérer les workflows, d’améliorer la traçabilité des opérations et de diminuer les coûts opérationnels tout en augmentant la productivité.

Les étapes incluent l’avaluation des processus existants, la définition des priorités, le choix des outils numériques adaptés et la formation du personnel pour assurer une transition fluide.